Cet article a été écrit par Coline chez JVD, société qui fabrique et commercialise une gamme de purificateurs d’air ultra-performants et design : le Shield et le Shield Compact.
Enjeu majeur de santé publique, la qualité de l’air nous concerne tous. Et si nous sommes déjà sensibilisés à la qualité de l’air extérieur, c’est pourtant bien l’air intérieur qui est le plus pollué ( 8 fois plus !). Nous passons près de 80% de notre temps dans des espaces clos : logements, écoles, bureaux, lieux accueillant du public, espaces de loisirs… Et sans le savoir, nous laissons entrer chez nous de nombreux polluants, plus ou moins nocifs pour la santé. Selon l’Agence nationale de santé publique, la pollution de l’air intérieur serait responsable de 20 000 décès prématurés chaque année et 28% des AVC. Alors quels sont ces polluants présents dans l’air de nos maisons et quelles sont les conséquences de la pollution sur notre santé ?
Les matériaux de construction
Les matériaux utilisés lors de travaux de construction, l’isolation et la décoration des bâtiments constituent des sources de pollution de l’air intérieur. C’est le cas par exemple du béton, du plâtre, des revêtements de mur, de sol ou de plafond, des parquets, des moquettes ou encore des peintures. Ces matériaux peuvent émettre en continu des fibres, des poussières et des COV (ou composés organiques volatils) comme le formaldehyde en fonction de leur composition et en particulier lorsqu’ils sont neufs.
Les équipements intérieurs
Certains équipements dans votre intérieur peuvent générer de la pollution. Les meubles et objets de décoration, recouverts de vernis, de colles et de produits chimiques émettent des composés organiques volatils (COV) tels que le toluène ou le butane. Or, l’exposition aux COV a des impacts sur notre santé à court et long terme. On parle même de sick-building syndrome, ou syndrome du bâtiment malsain, dont les effets transitoires les plus fréquents sont : maux de tête, nausées, vomissements, vertiges, irritations des yeux, de la peau et des voies respiratoires. Certains meubles émettent des COV pendant 10 ans !
Une ventilation ou VMC mal entretenue ou mal réglée peut être source de pollution. En effet, si l’air ne peut pas être renouvelé correctement, l’air pollué reste à l’intérieur du logement. La ventilation peut également devenir un foyer de contamination à cause de l’accumulation de poussières et de bactéries.
Une machine à laver ou un lave-vaisselle produisent de l’humidité. S’ils sont placés dans une pièce déjà humide ou mal ventilée, ils peuvent être à l’origine de moisissures, contaminer l’air intérieur et être responsables de mauvaises odeurs.
Enfin, le mode de chauffage de votre logement peut également impacter la qualité de l’air. Les cheminées à foyer ouvert ou les poêles à bois peuvent générer des particules fines qui se propagent rapidement dans l’air. Pour limiter les émissions de particules, ces appareils de chauffage doivent être régulièrement entretenus (2 fois par an si possible).
Les activités humaines
Le tabac est le premier polluant présent dans les logements. En effet, la fumée de cigarette contient environ 4000 substances chimiques dont plus de 40 sont cancérigènes. On ne doit donc pas fumer à l’intérieur de son logement, même avec les fenêtres ouvertes, car ces substances restent en suspension dans l’air et sont absorbées par les rideaux, la moquette, les tissus et continuent d’être présentes dans l’air intérieur en permanence. Si vous êtes fumeur, nous vous recommandons évidemment d’essayer d’arrêter de fumer et a minima de fumer uniquement en extérieur.
Le nettoyage de votre maison avec des produits d’entretien est également une source de pollution de l’air. En effet, ces produits contiennent souvent de nombreux produits chimiques tels que du formaldéhyde ou du phénoxyéthanol, allergisants, irritants voire cancérigènes. Il est donc préférable d’utiliser des produits d’entretien fabriqués maison à base de vinaigre blanc ou de bicarbonate de soude, ou des produits labellisés Ecolabel ou Ecocert. L’utilisation de parfums d’ambiance, de bougies ou d’encens est également à proscrire car ils émettent des COV.
La cuisine est également une activité émettrice de polluants à cause de la combustion des aliments et de la création de vapeur d’eau pouvant générer de l’humidité dans la pièce. La pollution peut être réduite en veillant à ce que les appareils (fours, cuisinières…) soient correctement ventilés et entretenus. Si possible, aérez la pièce pendant la cuisson ou utilisez un purificateur d’air Shield Compact ou Shield pour capturer et éliminer les polluants, et retrouvez ainsi un air pur.
L'occupation des locaux
Les animaux domestiques peuvent être une source de pollution de l’air car ils sont susceptibles de provoquer des allergies respiratoires chez certaines personnes à cause des protéines allergisantes contenues dans leur salive. Ils peuvent également être à l’origine de mauvaises odeurs désagréables. Certaines plantes sont également susceptibles de déclencher des réactions allergiques et des symptômes tels que la gorge qui gratte, les yeux qui piquent voire de l’asthme. Le saviez-vous ? La plante d’intérieur la plus allergisante est le Ficus Benjamina. D’après l’association Asthme et Allergies, ses allergènes peuvent persister dans une pièce durant 6 mois après son retrait ! D’autres plantes comme l’orchidée, les tulipes, le lys ou les géraniums sont aussi très allergisantes.
L'air extérieur
L’air extérieur est pollué par les gaz d’échappement (les particules fines PM 10 et PM 2,5), les activités industrielles et agricoles, les pollens, les poussières etc. La pollution extérieure entre dans votre maison et peut avoir des conséquences graves sur votre santé. Pour les personnes qui souffrent d’allergie aux pollens, l’air vicié de l’extérieur peut déclencher des réactions allergiques, même en intérieur.
Vous souhaitez avoir plus d’information sur la qualité de l’air intérieur ? N’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact ou bien sur Instagram.